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Ce que je pense :

ICI, c'est aussi LA RÉPUBLIQUE UNE ET INDIVISIBLE - FRATERNELLE ET TOLÉRANTE...

 

Clin d'œil - d'actualité et fraternel : La République est définitivement une et indivisible, mais à ce titre elle se doit d'accepter et d'agir pour que tout ses enfants la reconnaissent telle, à travers toutes leurs différences culturelles - religieuses et historiques. Ceci est selon moi le défi qui s'offre à nous pour la Paix du monde à venir.

Vive la Laïcité comme outil à la réussite de ce chantier.

 

Ceci est ma vision à concevoir ici (dans mon île adoptive) - mais aussi dans toutes les régions européennes. 

 

Ceci est ma réponse claire et respectueuse - sans jugement de valeur d'aucune sorte - à la personne qui m'a traité de <<félon>> lors de l'un de mes commentaires. 

 

Je le dis calmement sans haine et sans rancœur : c'est totalement vrai qu'à mon arrivée il y a cinq ans en Corse, j'étais dans un sale état et que je me suis <<humainement>> appuyé  sur celles et ceux qui ont accepté de m'aider - à commencer par ceux de ma famille ICI (dans cette île). 

 

Depuis les choses ont changé pour moi et je n'ai vraiment pas le sentiment d'être un assisté - ni mentalement, ni matériellement.

 

Je vis ICI, je consomme ICI, j'aime ICI, je paye mes impôts  ICI, j'exprime mes idées ICI, je milite ICI, j'approuve ICI, je désapprouve ICI, je parle ICI, je commente ICI, je suis gai ICI, je suis triste ICI, je construis ICI, je travaille à la PAIX ICI, je réfléchis ICI, je m'efforce de ne pas juger les autres ICI, je ne suis pas parfait ICI.

 

Je tiens des propos pacifiques ICI, je m'efforce de proposer la PAIX ICI, je ne veux pas susciter la haine ICI, je suis reconnaissant ICI, je vais épouser la femme de ma vie "AVENIR"  de moi ICI. 

 

Il m'arrive d'être en colère ICI, il m'arrive aussi très souvent d'être doux - joyeux - de rire et de sourire ICI. 

 

En un mot, comme en cent, je suis VIVANT - DEBOUT - "FAIBLE ET FORT" - TOUT SIMPLEMENT HUMAIN, pour moi et aussi pour CELLES ET CEUX  qui me connaissent, m'acceptent, loin d'ICI, mais aussi et avant tout :

 

ICI - dans ce Pays - cette Région - <<Ce bateau renversé au milieu des flots - faussement tranquilles et nourriciers>> - Je ne suis pas propriétaire de la terre qui m'héberge, mais j'ai une conviction, une foi qui me conduit jour après jour depuis toujours :

 

<<IL N'EST PAS NECESSAIRE D'ETRE PROPRIETAIRE POUR ETRE UN BON JARDINIER>>.

 

Cette conviction c'est la mienne, je ne cherche jamais à l'imposer à quiconque. Pas même à ceux de ma famille de sang. Pas même à celle qui a accepté de faire le voyage en ma compagnie ICI jusqu'au bout du dernier quai. 

 

Quand je dis : JE T'AIME à quelqu'un - je n'entends pas que ce don, cette parole suivit souvent par des actes - que je ne veux pas étaler sur cette façade ouverte  - soit remis en question par des gens qui ne savent rien de ma vie ICI.

 

Voilà, il fallait que je vous écrive ainsi - <<ON ECRIT POUR SOI - ET C'EST CE QUI NOUS RAPPROCHE DES AUTRES>>.

 

Je suis un funambule là-haut, très haut sur le fil de la vie - en équilibre fragile entre le cœur et la raison. Et aujourd'hui le fil là-haut c'est :

 

ICI en CORSE et ce coin de Terre je l'aime et CEUX et CELLES avec qui je le partage : JE LES AIME AUSSI. D'ailleurs : 

 

ICI, ils le savent et c'est tout - c'est bien ainsi.

ICI, c'est ma Vie et VIVE LA VIE ICI...

 

PS : <<Merdre façon Père Ubu>> à tous les méchants et les petits esprits.

 

Erdé la Plume Libre, le 20 octobre 2012 – revu et corrigé le 13 août 2013 - © Rémy Ducassé.

 

 

 

 


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SERAPHINE LOUIS - L'ART ET LA RESPONSABILITE VIS A VIS DES ARTISTES....

 

Séraphine Louis est née à Arsy le 3 septembre 1864. Son père était manouvrier. Prenons le temps de creuser le sens de ce mot. A la définition du grand Larousse, nous pouvons lire dans son orthographe contemporaine manœuvrier : <<qui sait obtenir ce qu’il veut par des moyens habiles>>. N’y a t ‘il pas là, une sorte de prémonition pour Séraphine Louis, cet enfant que le sort n’a pas épargné (elle perd sa mère, qui venait d’une famille de paysans, le jour de son premier anniversaire et son père meurt à son tour alors qu’elle n’a pas tout à fait sept ans).

Elle est recueillie et élevée par sa sœur aînée.

Elle travaille d’abord comme bergère. Si je ne craignais pas d’être accusé de blasphème, je dirais que nous avons aujourd’hui beaucoup de chance qu’elle n’ai pas entendu elle aussi de voix en gardant ses troupeaux. En 1881, elle entre comme domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont dans l’Oise. Personnellement, je crois que ce fût une chance pour elle. Car sans pouvoir librement commencer à pratiquer son art, cela lui permis d’avoir une certaine protection (en ces temps si difficiles pour les gens d’origines plus que modestes, le gîte et le couvert lui sont assurés)

En 1901, elle commence à travailler comme femme de ménage dans les familles bourgeoises de Senlis.

 

C’est là qu’elle commence à peindre à la bougie, secrètement, dans un grand isolement. Elle se cache, peignant, mangeant peu, buvant beaucoup. Quand aurait il été si ses employeurs avaient découvert son secret ? Elle ne dort pas ou bien peu, travaillant à préparer ses couleurs (mélangeant du Ripolin, de l’huile qu’elle dérobe à l’église ou elle se rend pour prier, du sang de lapin ou de volaille, qu’elle récupère dans une boucherie ou elle fait des ménages. Le Ripolin est le seul produit qu’elle achète en rognant sur ses dépenses personnelles, allant jusqu’à ne pas payer son loyer. Durant toutes ses années Séraphine Louis accomplit une œuvre considérable (entre parenthèse, j’ai cherché mais en vain dans mon Larousse sa trace, point de Séraphine Louis, point non plus de Séraphine de Senlis). Elle trouve son inspiration dans les vitraux et dans la nature dans laquelle elle s’immerge très souvent solitairement. En 1912, un collectionneur allemand Wilhelm Uhde découvre son œuvre et lui apporte son soutien. Mais la période n’est pas à la fraternisation entre la France et l’Allemagne, même autour de l’art. Uhde quitte Senlis en 1914. Il ne reprend contact avec Séraphine qu’en 1927. Il l’incite à travailler et lui permet financièrement de ne se consacrer qu’à sa peinture. En 1929, il organise une exposition. Cela permet à l’artiste d’accéder à une certaine prospérité. Qu’elle dilapide, grisée par tout cet argent, à des dépenses inutiles. Puis Uhde à partir de 1930 arrête de lui acheter ses toiles à cause de la crise mondiale. Cela perturbe gravement Séraphine Louis. Elle sombre alors dans la folie et est internée pour psychose chronique, le 31 janvier 1932, et renonce totalement à la peinture. Elle décède en 1942, en  pleine deuxième guerre mondiale, dans la plus grande misère.

 

Lors de mon précédent travail sur le thème de L’Art et la responsabilité des artistes, j’avais essayé d’aborder l’idée que la possibilité d’exercer une pratique artistique est ancrée en chacun de nous. Tous les êtres humains (hommes ou femmes, et j’insiste bien sur cette dualité) possèdent en eux cette graine en attente d’être cultivée et qui ne demande qu’à germer.

Le génie créatif est un état qui nous échappe en partie, totalement, ou que nous maîtrisons partiellement, ou plus rarement entièrement. Cette partie là, correspond au temps que nous consacrons au travail de cette pratique, et ce travail, sa durée, son intensité, sont absolument liés à nos situations sociales et économiques. Il est évident qu’un homme ou une femme qui doit pour assurer sa survie, et celle de ses proches consacrer le plus clair de son temps à gagner selon la formule expiatoire des << saintes écritures ??!!>> :<<tu gagneras ton pain, à la sueur de ton front>>, quel temps lui reste t’il ou de façon encore plus criante que lui reste t’elle pour accomplir son œuvre ? Tu gagneras ta reconnaissance en tant qu’artiste au prix de ta vie.  Rappelez-vous l’exemple de Camille Claudel si proche de celui que je viens d’évoquer plus haut. Et pourtant elles n’étaient pas nées dans les mêmes couches sociales. Mais elles avaient en commun, d’être toutes les deux des femmes.

En ce début de troisième millénaire, dans nos sociétés dites évoluées qu’est-ce que ce qualificatif <<intermittents du spectacle>>. Est-ce parce qu’ils ne sont pas aptes à remplir la totalité de leurs vies par l’exercice de leur pratiques artistiques ? A-t-on bien pris conscience de ce qu’est pour l’esprit la création artistique ? Quel engagement psychologique cela représente-il ?

Combien d’artiste finissent-ils au bord ou fond du gouffre de la folie ?

L’essor irrépressible de création fait de Séraphine Louis, pour reprendre les termes de Bertrand Lorquin conservateur du musée Maillol une artiste dévorée par <<cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinski>>.

N’est-il pas répandu dans l’esprit de bien des artistes et d’amateurs d’arts que <<manger de la vache enragée selon l’expression consacrée>> est à la fois un gage de qualité et de réussite assurée. En quelque sorte un passage obligé.

Quand nous débarrasserons-nous de cette espèce de mortification par rapport à l’idée que l’art est un loisir et seulement le moyen de s’évader d’un quotidien si difficile à vivre.

Non l’Art, c’est l’essence de la vie, sans celle-ci nous disparaissons. Sans l’exercice de la discipline artistique nous sommes des <<tubes digestifs>> prisonnier de toutes ces contraintes matérielles que sont les nécessité de subsistances (se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner).

J’affirme que les arts embellissent la vie individuelle et la vie collective.

Laissez-moi aller plus loin l’Art, les Arts sont plus que cela.ils sont l’essence même de la vie. Ils en définissent les contours, la profondeur nous en donnent les perspectives, la direction, la lumière du soleil qui nous réchauffe, et même l’ombre qui nous repose du précédent.   

Demandez à mes amis Franck, Angélique, Nelson, Bruno, Jean et tous ceux que l’on appelle <<intermittents>>, ce qu’ils donneraient pour être artistes à plein temps et pour pouvoir exercer leur art à plein temps et pour pouvoir vivre dignement de cet art ?

Aristote a dit : <<l’art est la joie des hommes libres>>. Pourrais je rajouter sans être Aristote L’art c’est la liberté des femmes et des hommes.

Alors qu’il existe maintenant les droits au travail, au logement, à la liberté de parole, à celle de la conscience même s’ils ne sont ou pas appliqués ou si nous n’avons pas les moyens matériels de les appliquer, ne conviendrait’ il pas d’en créer un de plus le droit à la création artistique, non pas seulement la liberté d’être un artiste, mais les moyens matériels qui nous permettraient à tous d’exercer une pratique artistique, et de vivre dignement, et d’être absolument reconnus à travers elle.

 

A celles et à ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de voir le très beau film Séraphine Louis avec une remarquable Yolande Moreau dans le rôle titre, je les encourage à le louer, car on ne peut que grandir à le voir.

Allez zou – vive la Vie et vive l’art et les artistes.

 

Rémy Ducasse - Tous droits réservés - Copyrigth le 23 juillet 2013.

 

 

 

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JE VEUX DES ELUS RESPONSABLES, QUI NE SOIENT PAS QUE DES COMPTABLES !!!

 

PROVOCATION AU DEBAT.........................

 

A TOUTES MES AMIES ET MES AMIES -  A toutes celles et tous ceux qui diront bonjour en entrant.

  

JE SUIS ABSOLUMENT ET DEFINITIVEMENT CONTRE LES MANDATS RENOUVELABLES PLUS DE DEUX FOIS : SUIVANT LA DUREE DE CEUX-CI.

 

Je VEUX  et J'EXIGE  des ELUS (es) - Pas des PROFESSIONNELS de la "Communicationpolitiquarde" ou du "Spectaclélectoraliste" a VIE.

La Politique : cet outil au service de la cité et du peuple qui la compose.

 

La Politique : dont tant d'humains se désinterressent et qui......................Déchaîne tant et tant dautres êtres humains pour la jouissance égotique qu'elle suscite.

 

Moins, elle intéresse (non pas par abandon) mais plus par désillusion sur celles et ceux qui la mènent par ceux qui la conçoivent comme seulement et nécessairement un outil.

 

Un artisan menuisier ou un artisan maçon, ou même lorsqu'on parle d'un ingénieur atomiste ou d'un informaticien : tous savent que les outils qui leurs servent à exercer leur art (car fabriquer un meuble - une maison - un moyen de trouver de l'énergie - ou un autre moyen permettant aux humains de communiquer entre eux) - c'est un art : puisque cela relève de l'Esprit et que tout relève de l'Esprit -  Ces gens-la savent que leurs outils et c'est la loi simple et universelle de la vie, ne sont que des outils et pas une fin en soi.

Donc si l'humain qui se donne des outils est mortel au nom de quoi , les outils qu'il se donne seraient-ils éternels.

 

"Ce n'est pas la main qui va à l'Esprit - mais l'Esprit qui va à la main."  - Henri Bergson.

 

HUMAINS NOUS NE SOMMES QUE DES OUTILS AU SERVICE DE NOS PROPRES VIES ET POUR CERTAINS PLUS PRIVILEGIES QUE D'AUTRES AU SERVICE DES VIES DES AUTRES.

MAIS NOUS NE SOMMES QUE DES OUTILS - DONC DES INSTRUMENTS FAILLIBLES ET PAS INUSABLES.

 

A TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI DECIDENT DE :

 

SERVIR A N'IMPORTE QUEL NIVEAU DE L'HUMANITE - (PARTIS POLITIQUES - ASSOCIATIONS LOI 1901 - SYNDICATS SALARIES - SYNDICATS D'EMPLOYEURS ET TOUTES AUTRES STRUCTURES HUMAINES) :

VOUS DEVEZ IMPERATIVEMENT ET ABSOLUMENT CESSER DE DEVENIR DES PROFESSIONNELS POUR CELLES ET CEUX QUI A UN MOMENT DE LEUR VIE DECIDENT DE VOUS DELEGUER LEURS RESPONSABILITES AFIN DE GERER LEURS VIES ET L'AVENIR DE LEURS ENFANTS DANS LE SENS DES INTERETS DU PLUS GRAND NOMBRE D'ENTRE EUX .

 

JE NE VEUX PLUS DE PROFESSIONNELS DU SERVICE A LA COMMUNAUTE HUMAINE.

 

JE VEUX DES ELUS CONTROLABLES, ET DANS LA DUREE ET LE TEMPS.

 

ALLEZ REAGISSEZ  - COMMENTEZ  - EXPRIMEZ-VOUS - SOYEZ EXIGEANT AVEC MOI.

 

Plus vous serez exigeant avec moi - plus mon fils : Frédéric  et mes petits enfants : Manon  et Téo vous en seront reconnaissants.

 

Vive la Vie et Vive Vous et vous qui prendrez le temps de lever le nez de votre guidon pour penser à la victoire de TOUTES ET DE TOUS.

 

Rémy Ducassé, le 27 mars 2011 -  Tous droits réservés Copyright le 3 Septembre 2013.

 

La survie de l'Humanité passe par des solutions mondiales : le respect de toutes les cultures - la solidarité entre les populations du Nord et du Sud de la planète.

LA DECROISSANCE : REGRESSION OU PRISE DE CONSCIENCE ???

 

Ma réponse : La croissance humaine passe forcément par la maîtrise de la croissance matérialiste.

Deux parties à mon travail –

La première (un constat) pamphlétaire et caricaturale.

La seconde faite non pas de solutions – mais pour ouvrir ce soir la discussion et continuer dehors le débat qui selon moi doit être permanent.

 

Cette première partie de mon travail est une caricature pamphlétaire de ce spectacle auquel nous assistons tantôt de l’extérieur – tantôt de l’intérieur parce qu’il serait prétentieux de prétendre y échapper. Le consumérisme nous consume tous de façon effrayante. Mais je prétends vous dire, ici ce soir que ce n’est pas une fatalité en citant ici Louis Aragon :

<<Nul n’est jamais acquis à l’homme, ni son envol, ni ses chaînes>>.

 

Un fou, je suis réellement un fou – un utopiste – un dingue parmi tous les autres dingues de la planète. Un esprit qui ne peut se résigner à l’individualisme forcené où ce système de l’économie de marché comme ils disent force des êtres doux, sensibles et fragiles à se jeter à corps perdus dans une furie compulsive d’achats inutiles. Des produits hautement dangereux pour notre avenir et absolument périssables. Une fuite en avant sans aucune fin – dans un monde où tout est à vendre et où tout est à acheter.

 

Cela fait :

 

Une semaine de foire qui draine de plus en plus de monde devant les étals des marchands d’inutilité brillantes – dorées- rutilantes – gonflées d’hélium qui donnent à tous l’illusion à tous (toutes classes sociales confondues) durant quelques heures de pouvoir prendre leur envol et d’échapper ainsi à un moment de désespérance.

Une semaine que je les vois passer sous mes yeux – par petits groupes excités – serrant contre eux leurs paquets – là, je vous dis sous mes fenêtres.

Je ne pourrai jamais me résigner, tout seul à fendre cette foule frénétique.

Oui, mais je reste lucide sur ce mal (qui hélas ne m’a pas épargné) depuis que l’homme est apparu sur cette planète, ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière où le temple de l’humanité se voit cerner par des marchands et des moutons ayant perdu leur âme d’enfant qui crient à l’unisson d’une seule et même voix :

Achetons – Achetons – Achetons – Achetons – mais Achetons.

Puisque tout est à vendre : Achetons  puisque ce n’est pas cher. Enfin cela dépend pour qui ? – De toute façon, il y en a pour toutes les bourses. Si vous n’avez pas d’argent monsieur Sofinco, madame Cetelem et madame Cofinoga vous en prêteront.

Aujourd’hui tout est à vendre : même les êtres humains – en en refaisant des esclaves.

 

  • Je veux : la beauté extérieure – l’enveloppe que m’ont donnée mes parents ne me plaît pas. Je n’ai que seize ans – mais je veux une nouvelle poitrine. Ma peau est usée – fripée – ridée – rapiécée – mais je veux être le plus beau – même si ce n’est qu’une pauvre apparence qui ne résistera pas à l’usure du temps et à la mort (surtout ne me parlez jamais de la mort – le temps est venue de l’immortalité – peu importe s’il n’y a plus assez de place, pourvu qu’il y en ait pour moi. Alors refaites moi le nez – les seins – les fesses – gommez ces vilaines graisses et laissez moi manger tout ce que je veux. C’est ainsi que sont les derniers désirs – l’illusion de la mort repoussée – l’Eternité au hit parade.

  • Je veux : la plus belle maison (avec le plus grand nombre de pièces la plus spacieuse salle de bain : celle que j’ai vu dans ce magasine spécialisé de décoration (30m2) avec bain bouillonnant, jacuzzi, hammam, et robinetterie en or. Mais Monsieur nous devons économiser l’eau. J’ai les moyens de payer – alors je veux que vous satisfaisiez mon désir. Et je veux aussi la plus belle piscine. Au diable ou aux pauvres la piscine en construction là-bas dans la plaine.

  •  Je veux : la plus belle voiture – la plus rapide – la plus brillante – la plus bruyante (décalotter le pot d’échappement cela peut être un substitut phallique) ou la plus silencieuse  - la plus grosse. Celle qui me protègera le mieux moi et les miens si je percute un autre véhicule – parce que j’ai bu ou que je roule trop vite.

  • Je veux : la plus belle femme – la plus jeune – la plus sexy sans qu’elle soit vulgaire – instruite juste ce qu’il faut : trop point n’en faut – que je puisse l’exhiber – la montrer – qu’elle me fasse honneur – que sa beauté rejaillisse sur moi. Qu’elle soit la réplique presque parfaite de n’importe vedette de la jet-set (pourvu que ce soit celle dont on parle le plus au moment ou je l’épouse) et puis je veux bien sûr lui faire ma déclaration d’amour publiquement sous les caméras de l’émission la plus regardée de la chaîne de télé – la mieux classée à l’audimat – par exemple : Secret story qui n’a de secret que le nom.

 

Mesdames ne soyez pas jalouses – on peut reproduire le chapitre précédant en le féminisant.

 

  • Je veux : les enfants les plus beaux – les plus intelligents (mais papa, maman c’est quoi l’intelligence ? Je veux qu’ils soient tous bien placés en haut de la société – qu’ils fassent une belle carrière et qu’ils gagnent beaucoup d’argent. Je le veux c’est pour leur bien. C’est moi qui dois décider absolument de ce que doit être leur bien. Je ne veux pas qu’ils plongent leurs mains dans le cambouis et se salissent en travaillant. Ils ne manqueront de rien : surtout pas de ce qui ne sert à rien, mais qui se voit et qui rend les autres enfants envieux et jaloux.

 

Pourtant : il y a un philosophe qui a dit : <<Ce n’est pas la main qui va à l’esprit – c’est l’esprit qui va à la main>>. Même que je l’ai appris aujourd’hui au collège et c’est mon prof de menuiserie (compagnon du devoir) qui nous l’a dit.

 

  • Je veux : le dernier téléphone (mais Monsieur ce n’est pas possible, il en sort un de nouveau toutes les dix minutes) – tant pis je le veux quand même et vous m’en mettrez un pour chacun de mes enfants (mais Monsieur : ils n’ont que 7 et 5 ans). Et alors que vous importe : j’ai les moyens. Alors je le veux. Vous devriez être contents, c’est ainsi que vous gagnerez, vous aussi plus d’argent.

  • Je veux : le dernier appareil photo numérique (mais Monsieur ce n’est pas possible, il en sort etc.…) – il me le faut absolument pour que je me photographie sous tous les angles. Chez moi, les miroirs ne me suffisent plus et pourtant il y en a dans tous les coins de ma maison.

  • Je veux : le dernier écran mural pour écouter le plus beau présentateur du journal télévisé commenter en direct la guerre en Irak – ou voir mourir le dernier sportif (dopé à mort) ou encore connaître le nom de la future star. Non pas celle qui va être le nouveau Brel ou le futur Gérard Philippe (mais celui qu’on va essayer de nous imposer comme tel) et qui sera jeté comme un kleenex. Et puis moi aussi je veux être une star. Aujourd’hui il faut être une star, sinon on est rien. Et puis je veux voir le discours du nouveau président qui vient d’être élu et qui nous explique qu’il n’est pas comme le précédant. Il nous promet que le retour à la croissance est proche, mais que pour cela il va falloir travailler plus et faire des sacrifices. Il va falloir travailler jusqu’à soixante dix ans (même si on en peut plus). Je veux voir aussi la pub qui nous dit : qu’il faut absolument manger cinq fruits et légumes par jour pour être en bonne santé (même que les légumes seront bientôt un vrai luxe aux prix où ils sont) – boire de l’eau Z ou St G en bouteilles (recyclables) parce que l’eau du robinet est impropre à la consommation (pourtant comment se fait-il que je paye des factures d’eau astronomiques ?). Ah !! – j’allais oublier je veux voir aussi ces footballeurs héros modernes : faire grève d’entraînement et je veux voir aussi Gérard D (cet acteur extraordinaire) démonter publiquement Juliette B (qui n’est pas encore assez discrète sur sa vie privée).

 

Voilà : tout est spectacle – tout est paillettes – tout est nourriture de l’ego humain – flatterie de sa vanité – domination par la violente dictature des apparences sur ce qui ne se voit pas, sur ce qui est véritablement riche parce que réellement caché – intime – secret – discret – impalpable – difficile à découvrir – douloureux a gagner : La victoire de l’esprit sur la matière.

Pauvre Mr St Exupéry : ils sont en train d’achever le petit Prince. Cervantès en tombe son bras pour la seconde fois : son héros Don Quichotte est en train de mourir pour la seconde fois. Ils lui ont supprimé ses moulins à vents (ses si belles utopies) – qu’importe il n’a plus de grain à moudre – tout est pensé – voulu et compté pour lui.  

Nous ne sommes plus des petits Princes – ni des chercheurs d’étoiles.

 

A ce point de mon propos, je veux vous dire : je ne suis pas moralisateur, ni passéiste, ni rétrograde – peut-être juste un peu en y mettant une tonne de guillemets <<moraliste>>.

Le moraliste est celui qui dit : <<Nous ne devrions pas faire ainsi, ou ne serait-il pas mieux que nous fassions ainsi>> et il est investi dans l’action concrètement localement.  

Le moralisateur est celui qui dit : <<Vous ne devez pas faire comme cela, moi je sais>> et il ne donne rien de son temps à la communauté humaine où il vit.

J’essaye simplement d’être lucide et je n’y ai guère de mérite. C’est les circonstances de mon parcours qui m’y amènent.

 

Je suis partisan de la :

 

Théorie de la décroissance.

De la maîtrise du matérialisme qui ne doit pas être confondu avec le progrès. Je suis partisan de la maîtrise de la production industrielle – de celle des choix de ce qui est bon pour l’humanité – de ce qui remet l’humain au centre du monde et pas dans sa périphérie. Je suis partisan d’une réappropriation de la science par les philosophes – d’un véritable retour de l’enseignement de la philosophie – à un enseignement de l’histoire des religions. Je suis partisan d’un véritable courage politique, d’un abandon de la politique spectacle. A l’image d’un ami qui récemment m’a clairement expliqué que <<les élus ne devraient plus être des comptables, mais des visionnaires>>.

Je suis partisan de l’instauration d’une véritable science de l’Education durant toute la vie.

Des marchands du Temple fustigés par le Christ selon les évangiles (pour ceux qui y croient) à l’essai de Jules Vallès intitulé : L’argent dans lequel l’auteur dénonce l’idolâtrie de l’argent – il me semble que ces idolâtres basent les fondements de la puissance de leur pouvoir à la fois sur ce travers qui nous touche tous : le paraître et sur notre peur ancestrale de Manquer !!

La peur du manque est le propre de ceux qui justement ne connaissent pas le manque. Il n’y a pas qu’en temps de guerre que l’on passe de la satisfaction des besoins essentiels à la tentation du stockage et à l’accumulation.

Nous devons retrouver le juste équilibre entre un retour à la consommation raisonnée (peut-être s’agit-il d’en inventer les nouveaux modes de fonctionnement) et la nécessité de poursuivre les recherches scientifiques en ayant le courage de remettre en question les méthodes ayant entraînées des pratiques néfastes à la fois pour l’homme et pour tout l’environnement (flore-faune-ressources naturelles).

D’anciennes techniques de cultures agricoles sont en train de retrouver leur place.

Un exemple : le fait de ne plus retourner la terre – car on s’est aperçu qu’en labourant très en profondeur la terre : on détruisait tout un tas de composant naturels (micro – organisme et bactéries) qui sont indispensables à la culture végétale. Cela évite entre autre l’usage des pesticides et autres engrais.

Il faut réintroduire dans les formations scientifiques, de manière efficiente et pas en saupoudrage, les disciplines apportant à tous ces ultra-spécialistes (médecins – techniciens – ingénieurs – chercheurs) de toutes activités concernées la capacité d’avoir un regard distancié sur leur propre domaine :

  • se poser la question de l’usage ou pas de leurs propres découvertes (est-ce que c’est un bien pour l’humanité ?).

Ils doivent connaître afin d’éviter la trop grande spécialisation qui les coupe des réalités des peuples :

-1) – L’histoire des sciences.

-2) – Les philosophies qui accompagnent les sciences.

-3) – La sociologie des sciences.

Cette spécialisation à outrance étant propice au creusement du fossé entre ceux à qui toute la vie présente et l’avenir de tous les autres est confié.

Ne me dites pas que rien n’est plus possible, pour éviter les dérives de toutes ces minorités qui détiennent tous les pouvoirs entre leurs mains et emmènent les autres comme des moutons dans une fuite en avant sans fin.

Je cite :  

<<Nous ne pensons pas que la fuite en avant techno-scientiste soit la réponse aux maux sociaux. Nous pensons même que cette foi béate dans le progrès est le cache-sexe du capitalisme vert>>.

<<Aujourd’hui encore, il est très difficile de questionner les orientations technologiques, y compris à gauche et à l’extrême gauche. La critique du système dominant s’arrête là où commence celle de la tyrannie technologique>>. Ces deux citations sont extraites d’un article intitulé : <<On arrête parfois le progrès>> de Cédric Biagini et Guillaume Carnino (historien et ingénieur informaticien) publié dans le journal bimestriel d’analyse politique Le Sarcophage.

Un peu plus loin dans ce même numéro 22 de cette revue on peut lire cette réflexion du philosophe Cornélius Castoriadis (penseur de la démocratie écologique et précurseur de la décroissance).

Je cite :

<<L’écologie est subversive, car elle met en question l’imaginaire capitaliste qui domine la planète. Elle en récuse le motif central, selon lequel notre destin est d’augmenter sans cesse la production et la consommation. Elle montre l’impact catastrophique de la logique capitaliste sur l’environnement naturel et sur la vie des êtres humains>>.

Fin de citation. 

Résister – non pas par pur principe ou intérêts financiers à tous les progrès qui nous ramènerait à une situation obsolète de l’humanité antérieure à tous ces progrès-la.

Résister – là comme dans bien d’autres cas, pour éviter qu’ainsi la science se transforme en fuite incessante en avant et ne finisse par nous échapper totalement.

Un exemple : au nom de quoi, doit-on ou pas supprimer le support papier du livre au profit de <<l’encyclopédisme universel maintenant interactif>>.

Prôner cette suppression immédiate serait à mon sens renier le fait que les évolutions humaines se sont effectuées en cohabitant les unes avec les autres et que nous devons avoir la volonté de donner du temps au temps.

Telle n’est-elle pas une des règles fondamentales de notre ordre. Elle doit permettre à tous les êtres humains d’avancer à un rythme plus égalitaire.

 

Je souhaite également avant de conclure citer Edgar Morin sociologue que j’apprécie beaucoup et qui comme Stéphane Hessel a atteint un certain âge, ce qui m’incite à penser que certes la jeunesse doit absolument trouver sa place dans les sociétés, mais qu’il convient également de ne pas écarter ceux que l’on appelle les <<vieux>>. J’assume et je revendique de faire maintenant partie des <<vieux>>.

Que dit Edgar Morin ?

Je cite :

<<L’agonie, au sens du mot grec, c’est le combat entre les forces de vie et les forces de mort. Les forces de vie puisent toujours dans les forces de mort. Nous devons redéfinir le progrès. En latin le mot concurrence veut dire : courir ensemble. Sur la planète : 225 personnes détiennent à elles seules la richesse de 2,5 milliard de personnes. C’est là, une question sociale et elle ne se pose plus à l’échelle d’un pays – mais bien à l’échelle de la planète entière>>.

Fin de citation.

Si l’on considère que la jeunesse représente <<les forces de vie>> et que les vieux symbolisent <<les forces de mort>> alors n’oublions pas que les premiers puisent dans les seconds.

Le mot prospérité nous vient du latin (prosper) qui signifie espoir.

Personnellement au mot espoir (masculin) je préfère le mot espérance (féminin) parce que je le trouve poétiquement porteur de plus de perspectives et d’envol.

 

Ainsi, chacun à sa mesure, avec son intelligence, avec sa raison et son cœur (avoir du cœur ce n’est pas une tare), son expérience de la vie, ou sa fougue – sa pratique artistique – sa pratique sportive toutes deux débarrassé de l’argent comme unique moteur – avec son temps accordé (qu’il soit long ou court) à la communauté humaine- sa foi religion pure – sa non foi pure (toutes deux débarrassées d’un prosélytisme destructeur) pourra trouver un sens véritable et profond à la vie.

 

Lao Tse nous a dit,

Je cite :

<<Là, où la chenille parle de la fin de la vie, le sage lui parle du papillon>>.

et autre citation qui me paraît tellement plus humaniste d’’Arthur Rimbaud :

<<Ce n’est qu’au prix d’une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n’aura pas chanté en vain>>.

Cette dernière citation je l’ai trouvée sous la <<plume informatique>> d’un ami de la <<façade>> de ma <<villa facebookienne>>.

C’est vous dire, combien je ne suis pas anti progressiste.

 

J’en termine en vous souhaitant un bon envol car si :

Vous donnez du sens à vos vies – vous donnez du sens à la mienne.

 

Rémy Ducassé dit Erdé – le 10 janvier 2012 – Tous droits Copyright©réservés.  

 

 

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Les religions c'est l'égalité - et la laïcité c'est le garant des religions...

 

Je n'ai rien à redire aux Juifs - quand à ce qui touche à leur religion ou leur pratique religieuse, respectueuse de leur enseignement -

Je n'ai rien à dire aux Musulmans - quand à ce qui touche à leur religion ou leur pratique religieuse respectueuse de leur enseignement -

Je n'ai rien à redire aux Chrétiens - quand à ce qui touche à leur religion ou leur pratique religieuse respectueuse de leur enseignement.

 

Qu'est-ce qu'ont en commun initiatiquement toutes les religions ?

 

L'amour comme précepte de relation à toutes les relations humaines.

 

Je ne suis pas anti-sémite - je ne suis pas anti-islamite - je ne suis pas anti-chrétien.

Mais, mais, mais je ne confonds jamais les états et les pratiques religieuses majoritairement implantées dans ces états.

Je veux pouvoir être critique envers les dirigeants de l'état d'Israeïl - si je juge que la politique de cet état ne me semble pas être en conformité avec le précepte universel de l'AMOUR.

Je veux pouvoir être critiqué envers les dirigeants de n'importe quel pays au monde - si je juge que la politique de ces états ne me semble pas être en conformité avec le précepte universel de l'AMOUR. 

 

L'humanité aura fait un immense pas vers la paix universelle : le jour où les peuples des états feront la différence entre les religions quelques soient leurs prophètes et le gouvernement des affaires humaines.

 

Vous :

- Les musulmans

- Les juifs

- Les chrétiens

 

N'accordez plus jamais votre vote, qu'aux hommes et aux femmes de vos pays qui s'engageront à ne gouverner que sur la base des principes de vos interêts civils au-delà de tous préceptes religieux.

 

Seule la LAÏCITE est le principe d'une pratique religieuse respectée et respectueuse.

La Laîcité dans la cité des hommes n'est pas un combat d'arrière garde.

 

Je ne crains pas la religion de mon voisin, puisque ma foi ou ma non-foi est respectueuse de ses croyances.

 

Méfions-nous tous de toutes les manipulations.

 

La philosophie - la seule qui vaille d'être entendue - écoutée - discutée - réfléchie- débattue - intériorisée - ne supporte pas la déliquescence >.

 

Si vous voulez prier : quelle est la valeur du silence ???

 

Le silence - le temps - la reflexion personnelle - la lecture des vrais philosophes - le travail individuel ou la confrontation respectueuse  avec les autres sont les seuls accés à la cohabitation entre ceux qui croient (quelque soit leur religion) et ceux qui ne croient pas.

 

Erdé, le 4 mars 2011 - Copyrigth Rémy Ducassé le 10 Septembre 2013.

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LA CRISE ET MOI...MAIS PAS QUE...

 

CETTE FAMEUSE CRISE, DONT CEUX QUI EN SONT MAJORITAIREMENT RESPONSABLE NOUS RABATTENT LES OREILLES, N'EST PAS UNE CRISE FINANCIÈRE UNIQUEMENT, LES SOLUTIONS PASSENT PAR TOUS LES PRISMES ET EN PREMIER CELUI D'UNE REMISE EN QUESTION PROFONDE ET PERSONNELLE INDIVIDUELLE. AINSI <<LES HOMMES POLITIQUES TIMONIERS AVEUGLES>> NE SUFFISENT PAS A CHANGER LES CHOSES.

 

JE NE PARLE PAS LA D'UN BORD DE L’ÉCHIQUIER EN PARTICULIER. IL Y A 32 LONGUES ANNÉES (EN 1981 - LE SOIR MÊME DES ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES) QUE J'AI DIT A MES CAMARADES MILITANT SYNDICALISTES, ASSOCIATIFS DE QUARTIER ET DU CADRE DE VIE ET MILITANTS DE BASE POLITIQUES : <<MAINTENANT NOUS DEVONS NOUS RETROUSSER LES MANCHES - NOS DÉPUTES SOCIALISTES OU COMMUNISTES NE DOIVENT PAS DEVENIR DES "SUPER DÉLÉGUÉS" DE LA CLASSE OUVRIÈRE>>. PUIS QUELQUES MOIS APRES, J'AI APPRIS QUE LA LUTTE DES CLASSES N'EXISTAIT PLUS ET QUE LA CLASSE OUVRIÈRE, JE N'EN FAISAIS PAS PARTIE, PARCE QUE JE TRAVAILLAIS DANS UN BUREAU, POUR FAIRE DES PAIEMENTS DE PRESTATIONS DANS UNE MUTUELLE (370 DÉCOMPTES PAR JOUR) SUR UN ORDINATEUR. C'EST UN PERMANENT DE LA C.F.D.T QUI ME L'A AFFIRME EN ME DISANT QUE JE NE CONNAISSAIS PAS LA RÉALITÉ DU TRAVAIL. PUIS LA C.F.D.T AUTO-GESTIONNAIRE DE FREDO KRUMNOV ET CHARLES PIAGET OU GILBERT DECLERCQ EST DEVENUE CONSENSUELLE AVEC LE RECENTRAGE DE EDMOND MAIRE. MES COLLÈGUES DE TRAVAIL ME DISAIENT EN CE TEMPS LA :<< TU ES UN IDEALISTE !!! - VAS-Y TOI COMME DÉLÉGUÉ, PARCE QUE TOI TU Y CROIS ET QUE TOI TU ES UN PUR ET QUE TOI TU AIMES CELA !!!>> ET J'Y SUIS ALLÉ - J'Y SUIS RESTE LONGTEMPS !!! ET PUIS UN JOURS JE ME SUIS RETOURNE ET JE ME SUIS APERÇU QU'IL N'Y AVAIT PERSONNE DERRIÈRE MOI. ALORS JE ME SUIS SENTI SI SEUL, QUE J'AI VOULU REDEVENIR : UN PARMI TOUS LES AUTRES. MAIS AU PLUS PROFOND DE MON ESPRIT ET DE MON COEUR CES IDÉES <<UTOPIQUES ET PURES>> JE LES AI CONSERVÉES EN ME DISANT TOUT LE TEMPS : <<PEUT-ÊTRE QU'UN JOUR ELLES RENAÎTRONS, DANS LES COEURS ET LES ESPRITS D'UN PLUS GRAND NOMBRE, QUE TOI>>.

VOILA CE TEMPS JE CROIS EST ENFIN REVENU. IL EST REVENU MAIS A QUEL PRIX. COMBIEN DE SOUFFRANCES MATÉRIELLES, ENTRAÎNANT COMBIEN DE SOUFFRANCES PHYSIQUES. JE NE PARLERAI PAS DE SOUFFRANCES PSYCHOLOGIQUES, PARCE QUE JE CONSIDÉRÉ QUE CELLES-CI SONT AUSSI DES SOUFFRANCES PHYSIQUES. 

AUJOURD'HUI LES QUALIFICATIFS : TRAVAILLEURS, CLASSE OUVRIÈRE, LUTTE DES CLASSES, MILITANTS SYNDICALISTES RESSORTENT DE L'OUBLI QUASI
COLLECTIF. CE NE SONT PLUS DES GROS-MOTS. HÉLAS, AUJOURD'HUI JE N'AI PLUS LA SANTE ET LA FORCE PHYSIQUE POUR REPRENDRE LA LUTTE ACTIVE. IL ME RESTE MON EXPÉRIENCE ET MES MOTS. JE PEUX ENCORE TÉMOIGNER. JE PEUX ENCORE PARTAGER MES IDÉES - ELLES NE SONT PAS MODESTES. ELLES ONT PLUS QUE JAMAIS DE LA VIGUEUR. 
JE VOUS LE DIS ENCORE ET ENCORE ET JE LE DIRAI TANT QUE MON ESPRIT ET MES MAINS POURRONT L'ECRIRE SUR MON CLAVIER D'ORDINATEUR :

VIVE LA VIE, VIVE LA VIE ET VIVE LA PAIX - PAS CELLES QUE CERTAINS CROIENT ACHETER AVEC LEUR FAUSSE SCIENCE DE L'ARGENT ET DES MARCHES SEGMENTES PAR DES ANCIENS ÉLÈVES EN MARKETING QUI ONT CRU QUE L'ON POUVAIT DÉCOUPER NOS VIES EN TRANCHES D'ACHETEURS POTENTIELS. 

JE NE SUIS PAS A VENDRE. MON ESPRIT, ET MON COEUR NE SONT PAS A VENDRE.

Rémy Ducassé dit Erdé La Plume Libre à Ville di Pietrabugno le 16 Septembre 2013.


 

<<L'homme ne devient que ce qu'il pense>>... 

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