top of page

JE…

 

Je,

Je suis,

Je suis ,

Je suis là totalement,

Je suis là totalement encore,

Je suis là totalement encore du,

Je suis là totalement encore du vivant,

Je suis là totalement encore du vivant présent,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez /…

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et rejoignez,

Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et rejoignez moi…

 

Erdé, le 23 Décembre 2010 - © Rémy Ducassé le 23 Juillet 2013.

(*) En route vers LA LIBERTE ! 

MES TEXTES               IV

*********************************

 

<<No soy lo que pensias – Soy lo que quiero yo!!!>>
 

Adelante!!! - (*)

 

<<Il y en avait qui jamais ne cherchaient la lumière, pensant qu'ils l'avaient déjà ou qu'ils n'en avaient pas besoin et d'autres qui tout au long du chemin de leurs vies difficiles, lentes et difficiles avançaient pas à pas un lumignon fragile à la main - cherchant sans jamais désespérer la moindre lueur au fond de leurs cœurs>>. © - Copyright-  Rémy Ducassé dit Erdé – Extrait de François Secrétejar "Le Chimériste"...

 

JE MARCHE...

 

<<Je marche

Depuis longtemps, je marche

Sans me retourner, je marche

Je n’ai plus le temps de me retourner

Mes routes sont escarpées et sinueuses

C’est là que l’on fait les plus belles rencontres

Les gens intéressants fréquentent les petits sentiers

Ils portent dans leurs têtes

Plus souvent bien pleines que bien faites

Des millions de rêves

Je marche

Ce sont les fous qui m’intéressent>>.

 

Je marche

Au dessus de ma tête

Les cieux étoilés, la liberté

Je marche

A mes pieds, tout en bas des falaises

La mer changeante, la liberté

Je marche

Liberté de penser

Je marche

Liberté d’aimer

Je marche

Liberté de parler

Je marche

Liberté de ne pas aimer

Je marche

Liberté de me taire

Je marche

Je ne juge pas

Je marche

Je ne veux pas être jugé

Je marche

Avec celles, avec ceux d’ici

Je marche

Si je suis fatigué, je m’arrête

Je marche

Je ris, si je suis gai

Je marche

Je pleure, si je suis triste

Je marche

Je suis vivant

Je marche

Je suis debout

Je marche

J’ai tant de défauts

Je marche

J’ai quelques qualités

Je marche

Je n’ai pas peur

Je marche.

 

<<Je suis un cueilleur d’étoiles,

Je marche, je marche, je marche…/

Qui aime mon chemin

M’emboite le pas en toute lucidité,

Je marche, je marche, je marche…/

Je n’ai aucun message à délivrer,

Je marche, je marche, je marche…/

Je n’aime que la liberté, pas les barreaux,

Je marche, je marche, je marche…/

Je marche, sans me retourner>>.

 

<<Ce sont les gens dont on dit qu’ils sont fêlés, qui m’intéressent, car ils laissent passer la lumière>>.

 

© - Copyright - Rémy Ducassé dit Erdé, revu et corrigé le 7 juillet 2013.

 

(*) - Je ne suis pas ce que je pense – je suis ce que j’aime – En avant.

**********************************

 

 

 

 

 

 

 

Non-violent pacifiste vaut toujours mieux aux yeux d’une mère, que guerrier armé……

 

Il en est ainsi aussi dans la publicité

Belle jeunesse abandonnée, ils vous disent

<<Devenez vous-même…

…Devenez vous-même>>

Si de vos jeunes années, par nécessité

Plus que par hasard, vous ne sauriez

Quoi faire, <<rejoignez l’armée>>…/

 

N’écoutez pas ces chants là

Chants de sirènes, martelés

Au rythme des pas saccadés

Dans tant de conflits :

Tchad – Kosovo – Liban,

Afghanistan – Tchétchénie – Bosnie,

Somalie – Côte d’Ivoire,

Dans cette liste si longue

Tant d’entre vous

Ont laissé leur vie,

Le cœur de leur mère

En fût à chaque fois,

Définitivement saigné à blanc…/

 

Je vous invite

Dans la paix des mots

Dans la subtilité des mots,

Persuasive subtilité

Dans la fragilité des mots,

Les mots sans armure

Là, oui devenez vous-même

Devenez vous-même

Devenez vous-même

Dans l’usage des mots…/

 

Les armes blessent, détruisent

Martyrisent,

Les armes assassinent,

Les mots apaisent,

Les armes répandent le sang, innocent

Les mots réduisent les fractures

Les mots à la place des armes

Tolérance à la place de balles calibrées,

Tolérance à la place de bombes

La paix n’a pas de prix

La guerre à un coût faramineux…/

 

La paix c’est les blés, et,

Les rires au milieu des blés

La guerre ce sont les larmes

Celles des soldats, et le désespoir

Au cœur saignant de leurs pères

Aux fonds des yeux de leurs mères.

La guerre c’est les blés,

Transformés en champs de croix…/

 

Allons ce n’est pas en ces lieux

Que vous deviendrez vous-même

Devenez vous-même

Engagez-vous ailleurs que là

Fuyez ces mauvais combats

L’argent gagné à

Tuer d’autres hommes

Tuer d’autres femmes, d’autres enfants

Que vous ne connaissez

Même si vous ne les apercevez pas

Invisibles leurs visages effrayés

L’argent gagné là

N’est à jamais qu’argent sale…/

 

De l’avoir dans vos poches

Tout au long de vos vies

Si vous parvenez à revoir

Le visage rempli d’angoisse

De vos mères,

Tout au long de vos vies

Vous vous repentirez

Allons devenez vous-même

Devenez vous-même

Tant d’armées sans armes

Recrutent, qui ne tuent pas…/

 

<<Ce que vous faites de bon pour vous disparaît avec vous – Ce que vous faites de bon pour les autres reste posé à jamais – pour l’éternité…>>

<<Devenez vous-même – plutôt des guerriers de la Lumière>>.

 

Erdé – le 28 février 2012 - © Rémy Ducassé dit Erdé le 22 juillet 2013.

 

**********************************

HOMMAGE POSTHUME A UN ANONYME, OU TUEZ LA RUMEUR…

 

Depuis si longtemps, tellement longtemps,

Qu’il semblait impossible à tous qu’un autre,

Aussi bien que lui, à sa place puisse le faire,

De nos fêtes, il était le maître….

 

Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,

Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,

Tuez la rumeur, tuez-la.

 

Qu’on eut de l’estime ou qu’on le déteste,

De toutes ses blessures, il fallait le protéger,

Comme trop souvent en pareil cas, peut-être,

Avons-nous confondu l’homme et sa raison d’être ?

 

Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,

Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,

Tuez la rumeur, tuez-la.

 

En ce pays aux apparences pourtant si sereines,

Sous tant de regards chargés, de tant de vilenies,

Regards chargés de tant de gratuite méchanceté,

Sans que je le connaisse, sa mort me bouleverse.

 

Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,

Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,

Tuez la rumeur, tuez-la.

 

Au long de l’eau lente comme le temps qui passe,

A l’ombre rassurante des grands arbres séculaires,

Presque comme ailleurs, en d’autre plat pays,

Sauf qu’ici, ça n’est pas le canal qui s’est pendu….

 

Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,

Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,

       Tuez la rumeur, tuez-la.

 

Plus que jamais je dois réapprendre ma conjugaison :

  • je n’ai pas jugé,

  • je ne juge pas,

  • je ne jugerai pas...etc.

 

De justice des Hommes – il ne peut exister qu’à la seule condition que ce soit une justice collective et sans aucune attache, autre que celle de sa propre fonction.

 

Je vous en prie, jamais ne cédons à elle,

       Tuons la rumeur, tuons-la.

 

Erdé, à Valence d’Agen un jour de grande tristesse - © Rémy Ducassé le 23 juillet 2013.

 

**********************************

 

QUAND LES MOTS JOUENT ENTRE EUX…

 

Les mots entre eux jouent,

Les mots se valent toujours par eux-mêmes,

Nulle nécessité de les appareiller.

Les vers où les mots s’assemblent,

En de savantes rimes,

Ne sont là que pour nous rassurer,

Sur notre capacité à tout dominer.

Le texte doit être policé, sans bavure,

Les mots doivent rentrer dans la rime,

De grès ou de force,

En exécution ridicule de notre votre volonté,

Perdant ainsi leur indispensable liberté.

Les mots le saviez-vous sont fait pour exister seuls.

 

Les mots entre eux jouent,

Et je veux jouer avec eux.

 

Ne jamais perdre ma liberté de penser,

Ne pas privilégier : l’ordre et l’arrangement,

Au détriment de :

L’impression, la sensation,

L’émotion, l’image fidèle,

La vision portée par mes yeux,

La douceur de mes doigts,

La volupté d’une bouche,

D’ailleurs peu importe que cela débouche,

Sur une belle rime vertueuse,

Une rime tellement conformiste,

Je préfère le vers anarchiste,

Ce n’est pas grave si je n’accouche,

Comme en cet instant, que d’un désordre,

De toute façon, les mots nous échappent,

Les mots dérapent,

Alors nous pouvons leur courir après,

Rarement nous pouvons les rattraper.

 

Les mots entre eux jouent,

Et je veux jouer avec eux.

 

Les mots connaissent leur puissance,

Ils se maîtrisent eux-mêmes,

Individuellement,

C’est nous qui a vouloir,

Les dompter, a vouloir les manipuler,

Les vidons

De tous leurs sucs, de leurs délicieuses saveurs,

Les  faisant ainsi disparaître.

Les mots aiment plus que nous n’aimons la notre,

Leur propre liberté,

En dépouillant les mots de leur orthographe,

Nous les condamnons à perdre leur pouvoir,

C’est toute notre vie qui se trouve mise en danger.

 

Les mots entre eux jouent,

Rien de plus,

Apprenons à jouer avec eux,

Rien de plus.

 

<<Ainsi, se fait aussi l’apprentissage, de la Liberté>>.

 

Erdé, le 28 novembre 2008 – Revu et corrigé le 26 août 2013 - © Rémy Ducassé le 28 août 2013.

 

 ********************************

 

 

 

 

 

 

 


 

 


 

 

 

DIE MOLDAU EST LA…

 

<<Eau verte, tempétueuse

Eau de l’espérance

Déjà tout au début

Lorsqu’elle prend sa course

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/>>

 

J’approche du bord

Je me retourne ébahi

Ils sont tous là

Tous disparus, et

Tellement vivants

Vibrants avec moi

Son miraculeux

De cette musique.

Je remonte très loin

Dans mon enfance

Mère frêle et fragile

Deux chères tendres tantes

Tellement aimantes

Sans maris, sans amant.

Venue avant elles de l’autre siècle

L’aïeule, la femme forte.

Avec les trois précédentes

Quelle chance, imaginez

Rien que pour moi

Quatre mamans.

 

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/

 

Omniprésent, le long de ma route

Il montre, explique, enseigne

Console, rassure, instruit

A tour de patience,

A tour de bras refermés

Pas de prisons.

Autour de moi

A tour de chansons

Murmurées tout bas

Bilingue exorcisant son passé

Transmettant le goût de la paix

Oh ! Cher père, cher père

Là, tu me rapproches fascinante

Réalité de cette eau-la.

 

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/

 

Ta parole papa

Devant tant de place

A l’image du torrent

Face à sa vaste plaine

Devient fleuve

Dans l’espace de mon esprit

Semant toujours les lumières

De toute ma route.

C’est magique

Ta voix papa

Me prépare secrètement

Au grand saut dans l’estuaire

Je ne l’ai jamais vu

Jamais entendu

Le bruit de cette eau

Calme retrouvé

Rivière qui irrigue depuis

L’or des terres à travailler

De ma vie.

 

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/

 

C’est la première musique

Musique commune

L’émotion encore aujourd’hui

Est toujours là, lorsque

Je l’écoute grâce à toi

Oh ! Cher père, cher père

Je n’ai jamais eu peur

Descendre les eaux tumultueuses

De mon existence précaire.

Longtemps tu as couru, toi aussi

Pour m’apercevoir depuis la rive

Tes yeux me suivaient

Prêt à sauter en cas de danger

Combien de fois as-tu sauté ?

Chut…chut tu me chuchotes

C’est secret, ne le dis pas !!

 

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/

 

Sans toi je ne l’aurais imaginé

Sans elle, tu ne serais pas là

Toujours si près, si près

Auprès de moi

Si fort, si grand

Si courageux, si vivant

Descendons-la, ensemble

Encore une fois.

Accroches-toi

C’est le moins que je puisse faire

Une fois pour toi.

Oh ! Cher père, cher père

Ainsi va le courant du fleuve

Qui nous transporte tous

Brutalement, paisiblement

Tour à tour, vers une plage

Où nous nous retrouverons tous

Aujourd’hui, je ne parviens

A y croire, pourtant ??

 

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/

 

Sur tes bords, ils sont tous rassemblés

Avec moi et autour des miens

Toute ma vie est là

A l’image de l’amour qui suit

L’immense majesté du fleuve

Fleuve d’eau, fleuve de musique,

Fleuve brutal, fleuve paisible

Fleuve de toutes les vies

Le suivre, sans tout à fait disparaître

Toute ma vie est là.

 

<<Eau verte, eau tempétueuse

Eau de l’espérance

Déjà tout au début

Lorsqu’elle prend sa course

Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/>>

 

Erdé, à Santa Reparata di Balagna le 7 décembre 2008 – revu et corrigé le 6 janvier 2011.

© - Rémy Ducassé le 28 Mars 2015.

 

 

 

 

 

 

bottom of page