Plus jamais ainsi parce que chaque maillon est un outil indispensable à toute la chaîne !!!
Erdé la Plume Libre
et
TOUS SES AMIS(ES) ARTISTES
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C'est rouge et vert : les couleurs de la VIE et celle des Arbres ESPERANCE !!!
C'est bleu et blanc : pour l'ENVOL et l'ENFANCE !!!
C'est le jaune de certaines calligraphies : pour La Lumière du soleil !!!
- L'infini légèreté de l'esprit de l'être toujours en devenir.../
- Le rêve perpétuellement retrouvé.../
- Le regard grand ouvert et lucide sur ce que je suis et ce que je fais.../
- Le regard grand ouvert et lucide sur le monde qui m'entoure.../
NAÏF'S - MAIS PAS TOUT A FAIT !!!
MES TEXTES V
MES TEXTES V
MES TEXTES V
Je suis un Titre. Double-cliquez moi.
JE…
Je,
Je suis,
Je suis là,
Je suis là totalement,
Je suis là totalement encore,
Je suis là totalement encore du,
Je suis là totalement encore du vivant,
Je suis là totalement encore du vivant présent,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez /…
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et rejoignez,
Je suis là totalement encore du vivant présent debout dressé tantôt couché tantôt révolté presque abattu pas résigné jamais regardez écoutez et rejoignez moi…
Erdé, le 23 Décembre 2010 - © Rémy Ducassé le 23 Juillet 2013.
(*) En route vers LA LIBERTE !
MES TEXTES IV
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<<No soy lo que pensias – Soy lo que quiero yo!!!>>
Adelante!!! - (*)
<<Il y en avait qui jamais ne cherchaient la lumière, pensant qu'ils l'avaient déjà ou qu'ils n'en avaient pas besoin et d'autres qui tout au long du chemin de leurs vies difficiles, lentes et difficiles avançaient pas à pas un lumignon fragile à la main - cherchant sans jamais désespérer la moindre lueur au fond de leurs cœurs>>. © - Copyright- Rémy Ducassé dit Erdé – Extrait de François Secrétejar "Le Chimériste"...
JE MARCHE...
<<Je marche
Depuis longtemps, je marche
Sans me retourner, je marche
Je n’ai plus le temps de me retourner
Mes routes sont escarpées et sinueuses
C’est là que l’on fait les plus belles rencontres
Les gens intéressants fréquentent les petits sentiers
Ils portent dans leurs têtes
Plus souvent bien pleines que bien faites
Des millions de rêves
Je marche
Ce sont les fous qui m’intéressent>>.
Je marche
Au dessus de ma tête
Les cieux étoilés, la liberté
Je marche
A mes pieds, tout en bas des falaises
La mer changeante, la liberté
Je marche
Liberté de penser
Je marche
Liberté d’aimer
Je marche
Liberté de parler
Je marche
Liberté de ne pas aimer
Je marche
Liberté de me taire
Je marche
Je ne juge pas
Je marche
Je ne veux pas être jugé
Je marche
Avec celles, avec ceux d’ici
Je marche
Si je suis fatigué, je m’arrête
Je marche
Je ris, si je suis gai
Je marche
Je pleure, si je suis triste
Je marche
Je suis vivant
Je marche
Je suis debout
Je marche
J’ai tant de défauts
Je marche
J’ai quelques qualités
Je marche
Je n’ai pas peur
Je marche.
<<Je suis un cueilleur d’étoiles,
Je marche, je marche, je marche…/
Qui aime mon chemin
M’emboite le pas en toute lucidité,
Je marche, je marche, je marche…/
Je n’ai aucun message à délivrer,
Je marche, je marche, je marche…/
Je n’aime que la liberté, pas les barreaux,
Je marche, je marche, je marche…/
Je marche, sans me retourner>>.
<<Ce sont les gens dont on dit qu’ils sont fêlés, qui m’intéressent, car ils laissent passer la lumière>>.
© - Copyright - Rémy Ducassé dit Erdé, revu et corrigé le 7 juillet 2013.
(*) - Je ne suis pas ce que je pense – je suis ce que j’aime – En avant.
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Non-violent pacifiste vaut toujours mieux aux yeux d’une mère, que guerrier armé……
Il en est ainsi aussi dans la publicité
Belle jeunesse abandonnée, ils vous disent
<<Devenez vous-même…
…Devenez vous-même>>
Si de vos jeunes années, par nécessité
Plus que par hasard, vous ne sauriez
Quoi faire, <<rejoignez l’armée>>…/
N’écoutez pas ces chants là
Chants de sirènes, martelés
Au rythme des pas saccadés
Dans tant de conflits :
Tchad – Kosovo – Liban,
Afghanistan – Tchétchénie – Bosnie,
Somalie – Côte d’Ivoire,
Dans cette liste si longue
Tant d’entre vous
Ont laissé leur vie,
Le cœur de leur mère
En fût à chaque fois,
Définitivement saigné à blanc…/
Je vous invite
Dans la paix des mots
Dans la subtilité des mots,
Persuasive subtilité
Dans la fragilité des mots,
Les mots sans armure
Là, oui devenez vous-même
Devenez vous-même
Devenez vous-même
Dans l’usage des mots…/
Les armes blessent, détruisent
Martyrisent,
Les armes assassinent,
Les mots apaisent,
Les armes répandent le sang, innocent
Les mots réduisent les fractures
Les mots à la place des armes
Tolérance à la place de balles calibrées,
Tolérance à la place de bombes
La paix n’a pas de prix
La guerre à un coût faramineux…/
La paix c’est les blés, et,
Les rires au milieu des blés
La guerre ce sont les larmes
Celles des soldats, et le désespoir
Au cœur saignant de leurs pères
Aux fonds des yeux de leurs mères.
La guerre c’est les blés,
Transformés en champs de croix…/
Allons ce n’est pas en ces lieux
Que vous deviendrez vous-même
Devenez vous-même
Engagez-vous ailleurs que là
Fuyez ces mauvais combats
L’argent gagné à
Tuer d’autres hommes
Tuer d’autres femmes, d’autres enfants
Que vous ne connaissez
Même si vous ne les apercevez pas
Invisibles leurs visages effrayés
L’argent gagné là
N’est à jamais qu’argent sale…/
De l’avoir dans vos poches
Tout au long de vos vies
Si vous parvenez à revoir
Le visage rempli d’angoisse
De vos mères,
Tout au long de vos vies
Vous vous repentirez
Allons devenez vous-même
Devenez vous-même
Tant d’armées sans armes
Recrutent, qui ne tuent pas…/
<<Ce que vous faites de bon pour vous disparaît avec vous – Ce que vous faites de bon pour les autres reste posé à jamais – pour l’éternité…>>
<<Devenez vous-même – plutôt des guerriers de la Lumière>>.
Erdé – le 28 février 2012 - © Rémy Ducassé dit Erdé le 22 juillet 2013.
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HOMMAGE POSTHUME A UN ANONYME, OU TUEZ LA RUMEUR…
Depuis si longtemps, tellement longtemps,
Qu’il semblait impossible à tous qu’un autre,
Aussi bien que lui, à sa place puisse le faire,
De nos fêtes, il était le maître….
Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,
Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,
Tuez la rumeur, tuez-la.
Qu’on eut de l’estime ou qu’on le déteste,
De toutes ses blessures, il fallait le protéger,
Comme trop souvent en pareil cas, peut-être,
Avons-nous confondu l’homme et sa raison d’être ?
Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,
Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,
Tuez la rumeur, tuez-la.
En ce pays aux apparences pourtant si sereines,
Sous tant de regards chargés, de tant de vilenies,
Regards chargés de tant de gratuite méchanceté,
Sans que je le connaisse, sa mort me bouleverse.
Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,
Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,
Tuez la rumeur, tuez-la.
Au long de l’eau lente comme le temps qui passe,
A l’ombre rassurante des grands arbres séculaires,
Presque comme ailleurs, en d’autre plat pays,
Sauf qu’ici, ça n’est pas le canal qui s’est pendu….
Entre ciel chaud d’été et printemps finissant,
Promeneurs tranquilles, à vous qu’elle ne guette,
Tuez la rumeur, tuez-la.
Plus que jamais je dois réapprendre ma conjugaison :
-
je n’ai pas jugé,
-
je ne juge pas,
-
je ne jugerai pas...etc.
De justice des Hommes – il ne peut exister qu’à la seule condition que ce soit une justice collective et sans aucune attache, autre que celle de sa propre fonction.
Je vous en prie, jamais ne cédons à elle,
Tuons la rumeur, tuons-la.
Erdé, à Valence d’Agen un jour de grande tristesse - © Rémy Ducassé le 23 juillet 2013.
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QUAND LES MOTS JOUENT ENTRE EUX…
Les mots entre eux jouent,
Les mots se valent toujours par eux-mêmes,
Nulle nécessité de les appareiller.
Les vers où les mots s’assemblent,
En de savantes rimes,
Ne sont là que pour nous rassurer,
Sur notre capacité à tout dominer.
Le texte doit être policé, sans bavure,
Les mots doivent rentrer dans la rime,
De grès ou de force,
En exécution ridicule de notre votre volonté,
Perdant ainsi leur indispensable liberté.
Les mots le saviez-vous sont fait pour exister seuls.
Les mots entre eux jouent,
Et je veux jouer avec eux.
Ne jamais perdre ma liberté de penser,
Ne pas privilégier : l’ordre et l’arrangement,
Au détriment de :
L’impression, la sensation,
L’émotion, l’image fidèle,
La vision portée par mes yeux,
La douceur de mes doigts,
La volupté d’une bouche,
D’ailleurs peu importe que cela débouche,
Sur une belle rime vertueuse,
Une rime tellement conformiste,
Je préfère le vers anarchiste,
Ce n’est pas grave si je n’accouche,
Comme en cet instant, que d’un désordre,
De toute façon, les mots nous échappent,
Les mots dérapent,
Alors nous pouvons leur courir après,
Rarement nous pouvons les rattraper.
Les mots entre eux jouent,
Et je veux jouer avec eux.
Les mots connaissent leur puissance,
Ils se maîtrisent eux-mêmes,
Individuellement,
C’est nous qui a vouloir,
Les dompter, a vouloir les manipuler,
Les vidons
De tous leurs sucs, de leurs délicieuses saveurs,
Les faisant ainsi disparaître.
Les mots aiment plus que nous n’aimons la notre,
Leur propre liberté,
En dépouillant les mots de leur orthographe,
Nous les condamnons à perdre leur pouvoir,
C’est toute notre vie qui se trouve mise en danger.
Les mots entre eux jouent,
Rien de plus,
Apprenons à jouer avec eux,
Rien de plus.
<<Ainsi, se fait aussi l’apprentissage, de la Liberté>>.
Erdé, le 28 novembre 2008 – Revu et corrigé le 26 août 2013 - © Rémy Ducassé le 28 août 2013.
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DIE MOLDAU EST LA…
<<Eau verte, tempétueuse
Eau de l’espérance
Déjà tout au début
Lorsqu’elle prend sa course
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/>>
J’approche du bord
Je me retourne ébahi
Ils sont tous là
Tous disparus, et
Tellement vivants
Vibrants avec moi
Son miraculeux
De cette musique.
Je remonte très loin
Dans mon enfance
Mère frêle et fragile
Deux chères tendres tantes
Tellement aimantes
Sans maris, sans amant.
Venue avant elles de l’autre siècle
L’aïeule, la femme forte.
Avec les trois précédentes
Quelle chance, imaginez
Rien que pour moi
Quatre mamans.
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/
Omniprésent, le long de ma route
Il montre, explique, enseigne
Console, rassure, instruit
A tour de patience,
A tour de bras refermés
Pas de prisons.
Autour de moi
A tour de chansons
Murmurées tout bas
Bilingue exorcisant son passé
Transmettant le goût de la paix
Oh ! Cher père, cher père
Là, tu me rapproches fascinante
Réalité de cette eau-la.
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/
Ta parole papa
Devant tant de place
A l’image du torrent
Face à sa vaste plaine
Devient fleuve
Dans l’espace de mon esprit
Semant toujours les lumières
De toute ma route.
C’est magique
Ta voix papa
Me prépare secrètement
Au grand saut dans l’estuaire
Je ne l’ai jamais vu
Jamais entendu
Le bruit de cette eau
Calme retrouvé
Rivière qui irrigue depuis
L’or des terres à travailler
De ma vie.
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/
C’est la première musique
Musique commune
L’émotion encore aujourd’hui
Est toujours là, lorsque
Je l’écoute grâce à toi
Oh ! Cher père, cher père
Je n’ai jamais eu peur
Descendre les eaux tumultueuses
De mon existence précaire.
Longtemps tu as couru, toi aussi
Pour m’apercevoir depuis la rive
Tes yeux me suivaient
Prêt à sauter en cas de danger
Combien de fois as-tu sauté ?
Chut…chut tu me chuchotes
C’est secret, ne le dis pas !!
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/
Sans toi je ne l’aurais imaginé
Sans elle, tu ne serais pas là
Toujours si près, si près
Auprès de moi
Si fort, si grand
Si courageux, si vivant
Descendons-la, ensemble
Encore une fois.
Accroches-toi
C’est le moins que je puisse faire
Une fois pour toi.
Oh ! Cher père, cher père
Ainsi va le courant du fleuve
Qui nous transporte tous
Brutalement, paisiblement
Tour à tour, vers une plage
Où nous nous retrouverons tous
Aujourd’hui, je ne parviens
A y croire, pourtant ??
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/
Sur tes bords, ils sont tous rassemblés
Avec moi et autour des miens
Toute ma vie est là
A l’image de l’amour qui suit
L’immense majesté du fleuve
Fleuve d’eau, fleuve de musique,
Fleuve brutal, fleuve paisible
Fleuve de toutes les vies
Le suivre, sans tout à fait disparaître
Toute ma vie est là.
<<Eau verte, eau tempétueuse
Eau de l’espérance
Déjà tout au début
Lorsqu’elle prend sa course
Die Moldau, die Moldau, die Moldau est là…/>>
Erdé, à Santa Reparata di Balagna le 7 décembre 2008 – revu et corrigé le 6 janvier 2011.
© - Rémy Ducassé le 28 Mars 2015.