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MES      TEXTES            III

LE DERNIER PORT...

 

Je

Hisse chaque jour la toile,                     J’embarque chaque matin                         Depuis quelques jours à bord

De toutes les embarcations

Qui me tombent sous la main                  

Et                                                      

Bien malhabile navigateur                        

Moi si pauvre marin                                 Trimbalé de port en port                         Jusqu’alors victime du destin                     Aujourd’hui une belle étoile                    

Apparaissant dominant sa peur                

De son souffle pur et léger                      

Tous les jours qui passent

A chaque aube nouvelle                           Soulève mot après mot                    

Le

Sombre et épais voile

Qui depuis tout ce temps

Recouvre les plus doux

Fragiles élans de mon cœur

Vers elle tremblante statue

Si

Forte, mais si craintive, accablée

Elle aussi par les chagrins

Je m’avance impatient et fébrile

Oubliant souvent que le temps

Aux vrais amants, n’est jamais assassin.

Elle

Conserve au secret, au chaud

De ses troublantes formes

L’immense douceur fertile

D’une terre riche et subtile

Abritant l’anse du dernier port.

 

<<L’amour n’a jamais été un droit, mais toujours un devoir !!!>>

 

Erdé, le 18 avril 2011 - © Rémy Ducassé le 24 juillet 2013.

 

 

*****************


 

 

 

 

 

 

 

 

THE SHIP - SALVADOR DALI - 1942.

 

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Là, ici, aujourd’hui, TOI et moi…

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente, ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Je suis un amoureux

Amoureux pas éconduit

Je suis un amoureux

Amoureux des mots

C’est de Toi, que coule

En moi

Cette inspiration

La, ici, aujourd’hui.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Les mots depuis longtemps,

Je les apprivoise

Toi, je ne sais pas

Puisqu’encore Tu

Ne m’a laissé apercevoir

Que des contours.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Palmarès de mes mots

C’est le seul panthéon,

Concédé à une gloire

Futilité fuyante

Inexistante postérité future

Ainsi je te les livre

Abandonnés nus

Fragiles, solidaires.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Premier du classement

Assumé, arbitraire,

Seul mon cœur en délibère

Tendresse, il se suffit

Largement en lui-même

Sans plus de précision

Dire celle que je te porte.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

En deuxième position

Tu l’as sans doute déjà perçu

A chacun de mes faux pas

Liberté, de haute lutte

A elle rien je ne concède

Sauf sans doute à Toi

Si avec elle tu m’acceptes.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Troisième choix délicat

Image de ton visage

Entre lui et ton rire

Sourire, puisqu’en tout lieu

Entre ces sens essentiels

C’est ton image qui m’est

Le plus aisément accessible.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Parce qu’il est illustration

Oiseau blanc et long voyage

Halte définitive sur main ouverte 

L’envol, enfin nous entraine

Rassemblés jour après jour

Au quai du dernier quai

Embarquement au dernier port.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

J’aurai pu éternel apprenti poète

M’arrêter au troisième mot

Je n’aime que les nombres pairs

J’en reste cependant à quatre

Méfions nous de l’opulence

Tendresse – Liberté – Sourire – Envol

Forment le pont que je jette

Pour arriver jusqu’à moi.

 

Refrain :

De Toi à moi

La majuscule présente ou pas

N’est nul fruit du hasard

Seulement résultat respectueux

De ce regard que je pose sur Toi.

 

Chaque seconde qui passe rapproche nos mains tendues l’une vers l’autre.

 

© - Copyright  Ducassé dit Erdé. L’Ile Rousse. Revu et corrigé à Ville di Pietrabugno le Lundi 6 Avril 2015.

 

 

 

* Gucia - illustration empruntée sur internet.

Reproduction peinture de Salvador Dali.

 

La FEMME à venir AVENIR de l'Homme - emprunt Internet !!!

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