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Mon histoire elle est là dans ces quelques lignes que j'ai écrites pour SUZANNE !!! Mais aussi dans ce poème écrit pour toutes les FEMMES qui ont enrichies ma vie...

SUZANNE…

 

Voilà, maman, ma maman, <<mamanotte>> comme nous l’appelions lorsque nous étions enfants, Suzanne, ou bien Suzon, mamie Suzon pour les plus petits, ou encore la <<Suz>> comme l’appelait mon père avec tant de tendresse, ma Maman n’est plus de ce monde.

Elle est partie seule, sans aucun bruit, sur le souffle, impérieux mais léger d’un brise de printemps.

 

Non d’un petit bonhomme, ma maman est morte et le monde ne s’est pas arrêté de tourner. Pourquoi le monde ne s’arrête t’il pas de tourner quand une mère disparaît ?

 

Le monde devrait s’arrêter de tourner, ma maman s’est envolée, ne m’entendez-vous pas ???

 

Un grand trou, voilà ce qu’il y a maintenant là dans mon cœur.

 

Je n’aurai jamais cru que cela me fasse si mal. Et pourtant…….comme j’ai mal. Faut-il que j’ai été dur, et incroyablement présomptueux de penser que j’échapperai à cette douleur sournoise et persistante.

 

Tu sais chère maman, tu ne voulais pas de moi, quand je suis arrivé, je n’ai jamais su vraiment pourquoi, tu n’as jamais pu m’expliquer pourquoi, je n’avais pas eu ma dose de <<bisouillage>>, mais aujourd’hui tout cela est oublié et pardonné. 

je peux dire que tu as eu aussi ta dose de malheur et de souffrance. Les doses massives de médicaments et les cures de sommeil alternant avec les électrochocs Que de tortures barbares as-tu du subir ? Et par-dessus tout cela l’absence si cruelle d’un père aimant !!!

 

Ma maman, si je suis celui que je suis, sensible et émotif comme je le suis, c’est d’abord dans tes gènes que je l’ai trouvé. Pour cela un grand merci.

Maintenant, voilà tu vogues sur un grand navire tout blanc et notre cher papa est là à tes côtés. Je ne sais pas le but de votre voyage ; je ne sais même pas s’il y a un voyage. Je ne vous reverrai jamais de chair et de sang, mais vos esprits sont là, à mes côtés. Je suis comme toi cher papa, je ne sais pas si je suis croyant au sens <<chrétien>> du terme, mais je crois à la puissance des esprits qui nous habitent que nous soyons vivants ou morts d’ailleurs.

 

Maman, Papa :

 

Soyez rassuré pour moi et pour tous ceux que j’aime, je vais debout, redressé et courageux parce que je ne vais pas seul sur les chemins de la vie.

 

Rémy Ducassé, en Avril 2006.

 

 

 

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Suzon, Nini, Mimi, Mila, Mali, Fabi, Fafou, Lislasbleu, Domi, Pitchodette, ce sont les femmes de ma vie et c’est bien mieux que la bohême...et Patou, ma muse pour toujours. 

 

Elles, à l’instant où j’écris ne savent pas que je vais parler d’elles.

Elles, c’est elles là, que je veux avec vous fêter aujourd’hui.

Elles, cette fête est d’abord pour elles et elles ne le savent pas.

Elles, ce sont les rires et les actes,

Elles, se sont les sourires larges et clairs,

Elles, c’est le piment qui a mis du piquant dans ma vie,

Elles, sont la joie et le bonheur dans mon cœur,

Elles, ce sont elles qui me manquent dès que je ne sais plus rien d’elles,

Elles, c’est avec elles que la vie ne me fait plus peur,

Elles, elles sont à la fois le sel et le poivre de ma vie,

Elles, c’est en elles que j’ai trouvé ma force,

Elles, sont brunes, blondes ou rousses, à l’âme belle,

Elles, c’est elles qui dansent, tournent, tourbillonnent, volent et virevoltent,

Elles, ce sont elles, toutes qui m’ont pris par la main pour faire quelques pas,

Elles, c’est avec elles que j’ai toujours avancé droit devant,

Elles, c’est pour être avec elles, que j’ai souvent renoncé aux paradis artificiels,

Elles, c’est elles qui jamais ne baisseront les bras,

Elles, droit dans les yeux du malheur ont toujours planté droit leurs regards,

Elles, elles m’ont souvent attendu et je ne le savais pas,

Elles, ce sont ma ville natale, Paris, la Normandie, l’Auvergne, les Hautes-Pyrénées, l’Italie, le sud de la Corse, peu importe le pays,

Elles, sont en elles mêmes un pays,

Elles, elles sont toutes des mères, et quelles mères,

Elles, c’est aussi cela que je veux célébrer là,

Elles, c’est moi le veinard qui me suis trouvé dans ces bras là,

Elles, ce sont elles, toutes qui m’ont donné cette envie fabuleuse de grandir,

Elles, elles sont bogues, farouches à l’extérieur, et ouate à l’intérieur,

Elles, si elles ne disent pas les mots de l’Amour c’est qu’elles n’osent pas,

Elles, dites leur à toutes, qu’elles sont belles, car souvent moi elles ne me croient pas,

Elles, elles sont toutes patiences, moi je ne le suis pas,

Elles, elles sont le calme personnifié, moi je suis un volcan en sommeil,

Elles, elles sont la pudeur, je suis un total extraverti,

Elles, elles cachent leurs larmes derrière leurs rires, et je les envie,

Elles, derrière leur rage de vivre, dissimulent leurs sentiments, ne vous y trompez pas,

Elles, elles sont toutes terriennes, avec un <<T majuscule>>, je suis le nez au ciel,

Elles, sont les terres plates, pentues mais toujours de quelques manières fertiles,

Elles, sont aussi la mer calme ou tempétueuse, je suis un véritable citadin,

Elles, elles sont mon jardin désordonné, fleuri et désordonné,

Elles, elles sont mon verger odorant, les arbres ployant sous les fruits,

Elles, elles sont un pommier,

Elles, elles sont un prunier,

Elles, elles sont les reines du sécateur,

Elles, elles coupent, arasent et ainsi redonnent naissance,

Elles, elles sont les couleurs chaudes et vives de l’automne,

Elles, elles sont le rouge du sang, celui de la vie,

Elles, elles sont la tolérance, l’humour, moi je suis l’intransigeance,

Elles, quand elles se moquent gentiment, c’est pour se cacher,

Elles, elles dissimulent toutes leurs blessures,

Elles, je connais ces blessures,

Elles, elles connaissent mes blessures,

Elles, souvent elles chantent faux la vie, mais elles la chantent,

Elles, elles sont la braise sous la cendre, je suis le feu qui dévore tout sur son passage,

Elles, elles rougissent sous les compliments,

Elles, elles sont pétries de modestie, et mon égo me dévore,

Elles, sont toutes le concerto pour piano n° 4 de Bach sous les doigts de Glenn Gould,

Je suis un sombre opéra de Verdi,

Elles, en toutes circonstances se maîtrisent, moi j’explose,

Elles, elles sont les soleils rayonnants de ma vie, je suis l’orage qui gronde,

Elles, elles m’émeuvent à l’infini,

Elles, elles me plaisent telles que devant vous, sous mes mots, elles vous sourient,

Elles, elles ne disent pas, elles agissent,

Elles, elles sont un tableau de Van Gogh, au hasard : << Les Tournesols>>,

Elles, elles sont vives comme un torrent de montagne qui court, je suis lent comme le canal du Midi,

Elles, elles portent en elles toute l’espérance du monde, mais ne le montrent jamais,

Elles, elles m’ont offert en partage tout ce que la vie pouvait m’offrir de plus beau,

Elles, surtout ne leur dites jamais que je les aime,

 

Elles ont toutes été sans exception la mère, la nounou, les conjointes, les compagnes ou simplement les amies tout au long de ma vie,

Elles, je leur dit vive la vie, et vive elles et elles,

Elles, elles sont vivantes à mon esprit et c’est bien mieux que la bohème.

 

Erdé le 5 juin 2009 - © Rémy Ducassé le 23 Juillet 2013.

 

 

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LA OU JE SUIS NE ET LA OU JE VIS AUJOURD'HUI !!!!

 

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