Plus jamais ainsi parce que chaque maillon est un outil indispensable à toute la chaîne !!!
Erdé la Plume Libre
et
TOUS SES AMIS(ES) ARTISTES
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C'est rouge et vert : les couleurs de la VIE et celle des Arbres ESPERANCE !!!
C'est bleu et blanc : pour l'ENVOL et l'ENFANCE !!!
C'est le jaune de certaines calligraphies : pour La Lumière du soleil !!!
- L'infini légèreté de l'esprit de l'être toujours en devenir.../
- Le rêve perpétuellement retrouvé.../
- Le regard grand ouvert et lucide sur ce que je suis et ce que je fais.../
- Le regard grand ouvert et lucide sur le monde qui m'entoure.../
NAÏF'S - MAIS PAS TOUT A FAIT !!!
MES TEXTES V
MES TEXTES V
MES TEXTES V
Je suis un Titre. Double-cliquez moi.
NUL NE VAINCRA JAMAIS LE TEMPS
QUI PASSE SUR NOUS…
Je n’aime pas toutes celles
Qui dangereuses confusions
Se laissent aller aux rêves
Autant de chants de sirènes
D’une promesse d’éternité,
N’y voyez de ma part
Pas ombre de misogynie.
Nul ne vaincra jamais le temps qui passe sur nous.
J’aime encore moins les hommes
Qui pour de plus jeunes promesses
Se détournent de leurs épouses
Abandonnent leurs compagnes
Parce que sur elles le temps
A laissé ses traces :
Seins qui retombent alourdis
Fesses qui s’avachissent
Rides sournoises étoilant
Le bord de leurs yeux
Qu’ils prennent garde
Tous ces beaux messieurs,
Fieffés beaux parleurs
Tellement sûrs d’eux
Sûrs de leurs belles plastiques
Qu’à leurs tours
Toutes ces belles jeunesses,
Les abandonnent en rase campagne
Pour se tourner tranquillement
Vers fruits nouveaux à peine mûrs.
Nul ne vaincra jamais le temps qui passe sur nous.
Aux hommes aussi
Les ventres s’arrondissent
Les hanches s’épaississent
Tels qu’au semblant
D’une magnifique grossesse
Qui de celles là, hélas
Au fil du temps qui passe
Ne viendront que vilaines graisses
Les mentons se doublent
Parfois même se triplent
Nul n’arrête jamais
Ni sur vous, ni sur moi
Pas un seul quiconque
Les effets de la vie
C’est je vous l’assure
Tellement mieux ainsi
N’y voyez de ma part
Pas ombre de misanthropie.
La seule chose que chacun
En soi peut changer
C’est le regard sur l’autre porté.
Nul ne vaincra jamais le temps qui passe sur nous.
<<Philosopher, c’est apprendre à mourir>>. Platon.
Erdé, le 4 décembre 2008 – revu et Corrigé le 18 décembre 2010.
© Rémy Ducassé le 23 juillet 2013.
LE TOUR DU MONDE…ET LA MER !!!
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent sans même bouger de dessus ma chaise.
Toutes les mers du globe sont les mêmes, quand elles déposent des tonnes d’immondices sur le bord de leurs côtes. Surtout les plus sauvages. Souvent même les plus inaccessibles.
Toutes les mers du globe sont les mêmes enlaidies comme des ladies trop maquillées par des cages à lapins en béton.
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Un garçon au Chili, nommé Omar. Il était bel et bien Chilien. Ce n’est pas le prénom qui fait la religion. De toute façon, je me fous de connaître sa confession. Je ne l’ai jamais rencontré. Pas besoin de le rencontrer, pour l’aimer. Le dicton qui dit : « loin des yeux, loin du cœur » - quelle ânerie. Vous ne trouvez pas ??
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Toutes les mers du globe sont noires, si le ciel est noir au-dessus des têtes des ladies enlaidies.
Toutes les mers sont noires si les têtes des ladies au bord de leurs plages sont davantage préoccupées de leur trop de maquillages que par l’état des mers.
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Toutes les mers du globe sont grises, lamées d’argent si le vent se hérisse pour tenter dans un dernier souffle de désespérance, encore un dernier souffle. Pousser encore une fois les tonnes d’immondices sur les côtes.
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Toutes les mers du globe sont bleues, lorsque les cieux s’ouvrent sur la grâce engagée et engageante des hommes qui passent de l’indifférence à la compassion universelle.
Une fille au Burkina Faso, nommée Latifatou. Ce n’est pas le prénom qui fait la vertu. De toute façon, je me fous de savoir sa vertu. Je ne l’ai jamais rencontré. Pas besoin de la rencontrer, pour l’aimer. Le dicton…Vous ne trouvez pas ??
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Je vois la mer là sous mes yeux, tous les jours. Qu’elle soit noire, grise lamée d’argent ou bleue à l’image du ciel au dessus de nos têtes, elle m’envoûte, me captive, m’ensorcelle, m’entraîne très loin de ma chaise.
La mer c’est ma mère, mon voyage permanent à l’autre bout du monde.
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
La mer c’est ma matrice, la chaleur douce que je ne voulais pas quitter. La mer c’est la douceur chaude à laquelle je pense, si je pense au dernier quai.
J’avais fait souvent le tour du monde. Souvent…
Une fille au Bénin, nommée Edwige. Ce n’est pas le prénom qui fait la couleur de la peau. De toute façon, je me fous de la couleur de la peau. Je ne l’ai pas encore rencontrée. Pas besoin de la rencontrer, pour l’aimer. Le diction…Vous ne trouvez pas ??
J’avais fait le tour du monde. Souvent…
Toutes les mers du globe sont sages, noires, grises argentées, bleues.
Toutes les mers du globe sont trompeuses. Rondes comme certaines montagnes, éminences diplomates seulement dans leurs apparences.
Toutes les mers du globe sont à l’image du regard que posent nos yeux. Nos yeux posés sur toutes les mers du globe prennent la couleur de nos cieux.
J’avais fait le tour du monde. Souvent…
Lors de mon prochain voyage, ce n’est pas ici que mes jeunes pieds, courageux, ardents, expérimentés viendront fouler la terre.
J’avais fait le tour du monde. Souvent…
Lors de mon prochain passage, je joindrai mon âme sans qu’ils me le demandent à Omar, Latifatou, Edwige, à tous ces enfants des lointaines tribus abandonnées.
Lors de mon prochain voyage avec eux ici, je viendrai demander de rendre compte aux ladies trop maquillées de ce qu’elles ont fait de toutes les mers du globe.
Lors de mon prochain passage, j’emmènerai l’eau noire, grise argentées ou bleue des mers du globe à tous ceux qui n’auront jamais vu la mer.
Téo, Manon, Manon, Téo, Omar, Latifatou, Edwige prenez soin de nos mers, toutes les mers du globe. C’est de là que vous venez.
Regardez là, les yeux en reflets de vos âmes aimantes.
Un jour peut-être vous aussi vous pourrez écrire :
<<J’avais fait le tour du monde…Souvent>>.
Rémy Ducassé dit Erdé. @Ville di Pietrabugno, le Jeudi 12 Mars 2015.
MES TEXTES V
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LA VIE EST DIFFERENCE…/
C’EST TOUT !
Don Quichotte est sublime
Quand est là Sancho Pança
L’un rond, l’autre efflanqué
Sur terres désertes, et arides ;
Combats si stériles et vains
Tous deux n’expriment rien
Si ne tourne l’aile des moulins
Privée du souffle du vent.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Joue fraîche sans artifice
C’est tout !
Contrairement à ce poète, à
Ce trouble questionnement
Pourquoi blanc et noir
Ne s’épousent-ils pas ?
Sans vantardise, j’assume
Un pied dans chaque case
Ainsi en moi ils se mélangent
J’avance, pas après pas.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Joue fraîche sans artifice
C’est tout !
Garçon triste et esseulé
Loin, ou bien tout près
La jolie fille épanouie
Seuls, sentier déserté ;
Ni ne se connaissent
Ni se sont jamais vus
Cheminant tout droit
Déjà l’un vers l’autre.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Joue fraîche sans artifice
C’est tout !
Nulle part, d’estuaire
Si de source en amont
Ni d’horizons imaginaires
Si d’infinies réelles utopies
Ne gouvernent vos esprits
L’équilibre vous est accordé
Si aux clameurs effrayantes
Suivent silences réparateurs.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Joue fraîche sans artifice
C’est tout !
Jour soleil chaud, et brun
Nuit lune blonde, et froide
Au clown blanc et sérieux
Bariolé complice l’auguste ;
A l’enfant souvent en pleurs
La mère donne sa patience
Face aux bordées d’insultes
Posé l’humour, indifférence.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Ta joue fraîche sans artifice
C’est tout !
A l’explosive tempête
Frêle barque enchaînée
Sur mer d’huile accoisée
Offerte la belle traversée ;
Face aux âmes guerrières
Inlassable, certaine répond
Chevillée au fond des coeurs
L’ardeur pacifique tranquille.
La vie est différence
Humanité tout cela
Pour déposer doux baiser
Joue fraîche sans artifice
C’est tout !
Rémy Ducassé dit Erdé © Copyright – Le 22 Avril 2015.
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PHENIX, NOUS RENAISSONS SANS CESSE,
DES CENDRES CHAUDES DES BRASIERS…
Il est des jours sans ombre
Où la lumière fait bondir
Le cœur des hommes
Loin en avant sur les chemins.
Il est des jours de brume
Où l’épaisseur des malheurs
Recouvre de ses poussières
Nos champs abandonnés et tristes.
Nous sommes là, rassemblés
Serrés l’un contre l’autre
Au fond de la grotte, au cœur
L’Espérance chevillée et ardente.
Il est des nuits sans lune
L’intempestive violence des vents
L’ayant sans raison apparente
Vilipendée, chassée, répudiée.
Malgré les dures chutes innombrables
Sans cesse, toutes voiles déployées
Au delà des tentations inutiles sur soi
D’un regard porté trop compatissant
Se pencher en arrière, fausses vertus,
Mauvaises, stupides diaboliques sorcières
Depuis le premier jour, aube naissante
Une main ouverte tendue vers l’autre
L’autre au-dessus des yeux, en visière
Nous avons sans répit, abandonnant
Chagrins, misères, pèlerins courageux
Infatigables, déterminés et valeureux
Repris, réunis, l’unique tortueuse route
Qui constamment nous ramènera, là
Redevenus <<Guerriers de Lumière>>
A la puissante, inexorable Clarté.
© Copyright Rémy Ducassé dit Erdé, le Jeudi 7 Mai 2015.